Loïe, la nuit

Description

Loïe, la nuit est une peinture de Corinne Malfreyt inspirée par Loïe Fuller, danseuse et chorégraphe de la fin du 19ème siècle.
En plein mouvement « Art Nouveau », Loïe Fuller déclina le goût de l’époque et créa la danse serpentine. Munie de longs batons portés à bout de bras, elle animait sa robe composée de longs voiles de soie en dessinant une succession d’arabesques, formes organiques, fleurs éphémères colorées par des projecteurs, grâce à la toute nouvelle fée électricité.

« Plus d’un siècle après, j’ai mis pleins feux sur cette précurseur de la danse contemporaine. J’ai fait des arrêts sur images de la video de sa danse serpentine. J’ai choisi de forts contrastes de couleurs.

Loïe, la nuit m’a été inspiré par la volonté de représenter la force de l’énergie de vie. J’admire la faculté extraordinaire du vivant à s’adapter toujours et encore à son environnement, y compris le plus extrême. Je ne cesse de m’étonner devant le mystère de la vie. Le cycle de la renaissance me fascine particulièrement et à ce titre la série de tableaux inspiré de la chorégraphie « Le Sacre du Printemps » de Pina Bausch est fondatrice de mon travail. 

Je ressens l’art comme le moyen de communiquer par l’émotion et de mettre en valeur nos ressemblances fondamentales. Je vis la peinture comme un vecteur de liberté, un moyen d’échapper aux contraintes inutiles tout en cherchant l’échange humain. Je fais mienne la citation de Nietzsche “La liberté, c’est savoir danser avec ses chaînes”. 

Mes inspirations vont tour à tour à la source des travaux de chronophotographie d’Eadweard Muybridge et de ses suivants. Je m’inspire également des chorégraphes aussi différents Pina Bausch ou encore Christian Spuck.

Selon moi, il existe une seule éternité sur cette terre, celle du mouvement des poussières d’étoiles qui se composent et se décomposent pour décrire le cycle de la vie. Le mouvement des poussières d’étoiles est éternelle est joyeuse. C’est ce que je cherche à fixer sur la toile. »

Voir les peintures de la série « Loïe Fuller, femme-fleur »