Le printemps

Description

Le printemps est une peinture grand format de style semi-figuratif de Corinne Malfreyt, inspirée d’une mise en scène de l’opéra Carmen de Bizet. La scène est désordonnée seulement en apparence. Les mouvements se répondent au premier comme au second plan, par une composition en triangles qui rend le dynamisme de la peinture.
L’harmonie des couleurs, variations d’ocres et de gris bleus, donnent un seul et même espace temps à ces corps qui laissent libre cours à leur joie commune.

« Pour Le printemps, j’ai d’abord collé du sable sur la toile. Je l’ai coloré ensuite à la peinture acrylique. Puis j’ai placé la composition au crayon pastel et peint à l’huile et au couteau pour un rendu tout en matière.

Je cherche à peindre la force de l’énergie de vie. J’admire la faculté extraordinaire du vivant à s’adapter toujours et encore à son environnement, y compris le plus extrême. Je ne cesse de m’étonner devant le mystère de la vie. Le cycle de la renaissance me fascine particulièrement et à ce titre la série de tableaux inspiré de la chorégraphie « Le Sacre du Printemps » de Pina Bausch est fondatrice de mon travail. 

Je ressens l’art comme le moyen de communiquer par l’émotion et de mettre en valeur nos ressemblances fondamentales plus que nos différences. Je vis la peinture comme un vecteur de liberté, un moyen d’échapper aux contraintes inutiles tout en cherchant l’échange humain. Je fais mienne la citation de Nietzsche “La liberté, c’est savoir danser avec ses chaînes”. 

Mes inspirations vont tour à tour à la source des travaux de chronophotographie d’Eadweard Muybridge et de ses suivants. Je m’inspire également des chorégraphes aussi différents que Loïe Fuller, Pina Bausch ou encore Christian Spuck.

Selon moi, il existe une seule éternité sur cette terre, celle du mouvement des poussières d’étoiles qui se composent et se décomposent pour décrire le cycle de la vie. Le mouvement des poussières d’étoiles est éternelle est joyeuse. C’est ce que je cherche à fixer sur la toile. »